Comment les logements vacants pèsent sur la crise du logement en France

Depuis le milieu des années 2000, la France est confrontée à une augmentation inquiétante du nombre de logements vacants. En 2023, l'INSEE dénombrait près de trois millions de logements inoccupés, une hausse de plus de 50 % par rapport à il y a vingt ans. Cette situation paradoxale devient d'autant plus choquante dans un contexte de crise du logement, où de nombreuses familles peinent à trouver un toit décent.

Un logement vacant n’est pas simplement un bien immobilier disponible. Il peut être en attente de vente, nécessiter des travaux importants ou être situé dans des zones géographiques peu attractives. Les logements vacants sont souvent de qualité inférieure, avec un taux de vacance particulièrement élevé dans les logements de catégorie médiocre.

Cependant, ce qui surprend le plus, c’est la proportion de logements vacants dans les zones où la demande est forte, comme à Paris et dans d'autres grandes métropoles françaises. Par exemple, en Île-de-France, on compte environ 400 000 logements vacants, dont une grande partie pourrait théoriquement être réhabilitée pour répondre à la demande croissante.

Malgré la mise en place de taxes plus élevées sur les logements vacants (TLV en zone tendue, THLV en zone non tendue), ces mesures semblent insuffisantes pour inciter les propriétaires à remettre leurs biens sur le marché. Cela pose la question de l’efficacité des politiques actuelles et de la nécessité de solutions plus ambitieuses.

Face à cette situation préoccupante, des solutions existent pour réactiver ces logements vacants et répondre à la crise du logement. L'équipe de Nouvelles Aires se tient à disposition des collectivités et élus pour mettre en place des actions concrètes. En travaillant ensemble, nous pouvons redonner vie à ces espaces délaissés et les transformer en logements accessibles pour ceux qui en ont besoin.